Votre cœur bat la chamade, vous avez des papillons dans le ventre et la fabuleuse envie de parler aux rossignols tels les personnages mièvres de Walt Disney ? Ca y est : Cupidon vous a planté une flèche dans le palpitant ! Maintenant que le mal est fait, vous allez devoir passer une série d’épreuves déterminantes afin de pouvoir chanter « chabadabada » avec l’être aimé sur la plage de Deauville (parce que Claude Chabrol). Parmi les travaux herculéens qui vous attendent, il en est un qui cause à coup sûr quelques petites suées : le premier rendez-vous. Aussi attendu que redouté, le premier rendez-vous nous file en effet les mains aussi moites qu’un vieux coussin laissé sur la terrasse un jour de pluie. Et pour cause : avec la nervosité, il n’est pas rare de gaffer et de sortir des phrases susceptibles de faire détaler l’objet de nos désirs. Afin de vous aider à faire de ce jour si important celui de la victoire, voici une petite liste de phrases à bannir de votre conversation :
Chronique d’Elia
« Jongleuse de mots et d’humeurs, je suis une jeune-femme labellisée 2.0 qui conjugue sa passion pour la mode et la beauté à son amusement constant pour les petits détails du quotidien. Dans ma chronique, je vous fais partager avec plaisir et légèreté mes anecdotes, réflexions et impressions sur l’univers frais de la féminité. » – Elia
Il est assez fabuleux de constater comme une conversation commençant par « Vous les femmes… » n’engage jamais rien de bon. Généralement, il suffit d’entendre ce petit bout de phrase pour comprendre qu’un charmant bouquet de clichés va suivre. Moi je dis : Action, réaction ! Aujourd’hui, je vous propose donc quatre stéréotypes absurdes sur les femmes, accompagnés de mes petits commentaires personnels.
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, j’ai le plus grand mal à accepter d’accoler les mots « plaisir » et « coupable » dans la même phrase. Pourtant, ces derniers temps, j’ai l’impression que cette expression fleurit autour de moi aussi rapidement que l’acné sur le front délicat d’un adolescent. Le plaisir coupable devient une sorte d’étendard qu’on brandit avec humour pour se justifier d’aimer des choses un peu étranges comme les films de Nicolas Cage ou encore le dernier album de Franck Michael. Pour faire bref, il est désormais d’usage de s’excuser de ses goûts. Un comble !
Tandis que le soleil a finalement consenti à pointer le bout de son nez, nous commençons à envisager de passer l’été sans doudoune ni après ski. Si le mois de mai fût celui de la congélation, nous avons toutes les chances de croire que juin nous passera gentiment au micro-onde pour réchauffer nos orteils frigorifiés. Bonjour T-shirts, robes à fleurs, foulards Krama Krama, odeurs de grillades et doux murmure du sable qui crisse sous mes pieds rouges (j’ai le coup de soleil facile…). Vous l’aurez compris : l’heure est désormais aux rêveries estivales ! Pour vous faire partager ma vision de cette période de l’année que je chéris particulièrement, j’ai décidé de vous offrir une petite recette de mon cru : celle d’un bel été !
La bonne humeur, ça se travaille ! Pour y arriver en toute sérénité, je vous propose un petit guide à consulter en cas de ronchonnite aigüe.
Ciel gris, stress, fatigue, manque de Nutella : il est vrai qu’au quotidien les occasions de râler ne manquent pas ! Malheureusement, risquer l’ulcère à chaque fois que quelqu’un nous bouscule dans les transports en commun, ce n’est pas très folichon. Et si on s’entraînait à être de bonne humeur pour se refaire une santé ? Pour cela, rien de plus simple, suivez le guide…
Aujourd’hui, je vous propose de parler de violet, de bleu et de fatigue. Cela ne vous dit rien ? Je suis pourtant convaincue que vous connaissez bien le petit fléau physique auquel je fais référence. Le titre de l’article a d’ailleurs déjà dû vous mettre sur la voie. En effet, je souhaite ici évoquer la question de ces sympathiques petites auréoles colorées qui cerclent (trop) souvent nos yeux façon panda : j’ai nommé les cernes. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais en ce qui me concerne, on peut dire que dame nature m’a particulièrement gâtée en la matière! A croire que la fée des ratons laveurs s’est penchée par erreur sur mon berceau afin de maquiller le contour de mes yeux au charbon magique. C’est bien simple : que je dorme 3 heures ou 12, j’ai l’air fatiguée.
Un jour, alors que je parlais chagrin d’amour avec ma grand-mère, cette dernière m’a spontanément déclaré avec la gentillesse et le naturel qui lui étaient propre « Chaque balais trouve sa pelle ». Une jolie métaphore ménagère sur fond de romantisme qui a eu le mérite de me faire instantanément exploser de rire ! Depuis cette époque, j’éprouve une grande affection pour les dictons et autres expressions communément employées pour remonter le moral des troupes. Cependant, force est de constater qu’en matière d’encouragement, certaines formules toutes faites ont le chic pour nous mettre les nerfs en pelote. Vous ne voyez pas desquelles je veux parler ? Lisez donc la suite…
Un jour, durant ma 16 ème et rebelle année, j’ai eu une impulsion regrettable : « Et si je portais un pantalon pattes d’éléphant vert pomme assortis d’un joli t-shirt rose à motifs liberty ? ». Après avoir passé des années à m’habiller en noir et gris, je voulais m’émanciper et prouver qu’il était possible de troquer les habits de Mercredi Adams contre ceux de Janis Joplin avec aisance et élégance. Au final, mon combo improbable ne relevait qu’un seul défi : celui de provoquer une grippe intestinale à un caméléon. C’est à cette époque que j’ai compris l’utilité d’avoir de bons basiques dans ma penderie. Grâce à eux, aucun risque de faux-pas ! Aujourd’hui encore, lorsque j’hésite entre plusieurs tenues, mon cœur va vers ces pièces indémodables qui m’assurent un sans faute. Mais quels sont donc ces basiques qui sauvent une penderie des pires errances vestimentaires ?
Ces derniers temps, les jours se réchauffent lentement mais sûrement. Les plus frileuses sortent timidement de leur placard une petite veste en jean et une robe à manches longues tandis que les audacieuses se sont déjà armées d’une paire de ciseaux pour confectionner un mini-short tendance à partir d’un vieux jean.