Situé à 20 km à l’est de Kampot, Kep ou Kep-sur-Mer, comme l’ont appelé les Français autrefois, est une destination côtière du Cambodge, moins connue et plus paisible que Sihanoukville.

Kep, une ville côtière au calme

carte kep CambodgeKep est une ville côtière aux charmes évidents, située à quelques minutes de route seulement de Kampot, LA ville du poivre de Kampot, et à quelques kilomètres de la frontière vietnamienne. Cette paisible cité en bord du golfe de Thaïlande était autrefois une des plus prestigieuses et plus populaires du pays. Elle accueillait notamment l’élite cambodgienne et française au début des années 1900 jusqu’aux années 1960. Les Khmers rouges se sont par la suite attaqués à ses bâtisses et villas au style colonial, laissant la ville dans un état de délabrement pendant plus d’une décennie. Certains ornements du « Saint-Tropez de l’Asie du Sud Est » ont néanmoins résisté à ces attaques, notamment les grandes statues et les larges trottoirs en bord de plage. Kep compte actuellement plus de 40 000 habitants, essentiellement des locaux qui apprécient l’atmosphère calme de la cité.

Une destination au Cambodge pour les fins gourmets

crabe kepContrairement à Sihanoukville, l’atout touristique de Kep ne réside pas dans le sable fin et le bleu azur de son littoral. La ville possède néanmoins moult attractions, dont l’île du lapin ou Ko Tonsay, un îlot au large du littoral encore préservé qui a la forme d’un lapin. D’autres îles au large de Kep valent également le détour, dont Kos Pos, l’île aux serpents, et Koh Svai, l’île aux mangues. Les alentours de la cité regorgent également de grottes, agrémentées de falaises recouvertes de végétations et dont l’intérieur abrite souvent des autels consacrés au culte bouddhiste. Les amateurs de saveurs orientales apprécieront sans doute un détour dans l’un des restaurants de la ville, qui propose des plats assaisonnés avec le fameux poivre vert du Cambodge et particulièrement de la région de Kampot. Gastronomie toujours, Kep est réputée pour son crabe bleu, pêché dans les eaux alentours et qui est même les des symboles de la région.


Le 19 février 2017, Angelina Jolie a présenté son nouveau film sur les khmers rouges à Angkor au Cambodge. Intitulé « D’abord ils ont tué mon père » (en anglais : « First they killed my father »), le film est une adaptation du livre éponyme de la militante Cambodgienne des droits de l’Homme Loung Ung. Dans celui-ci elle se souvient des horreurs vécues sous le régime des Khmers rouges, entre 1975 et 1979. Loung Ung avait cinq ans lorsque les Khmers rouges, dirigés par Pol Pot, ont envahi Phnom Penh, plongeant sa famille dans la tourmente et l’envoyant dans un camp de travail, avant qu’elle ne puisse s’enfuir vers les États-Unis.

Dans une interview à la BBC (télévision anglaise), Angelina Jolie a déclaré « vouloir mettre l’accent non seulement sur la guerre, mais aussi sur l’amour de la famille et la beauté du pays ». L’actrice-réalisatrice Américaine connait bien le Royaume du Cambodge; son fils Maddox a été adopté en 2002 dans un orphelinat de la province de Battambang et elle a également tourné dans le film « Tomb Raider » en 2001 où certaines scènes se déroulaient à Angkor Vat.

Ce film sera diffusé au mois de septembre 2017 en exclusivité sur la plateforme de streaming Netflix. Retrouvez dès à présent l’histoire du film en VO avec une interview d’Angelina Jolie et de Loung Une.


Entre 1975 et 1979, les Khmers rouges ont régné sur le Cambodge, imposant au peuple une vision radicale et une interprétation sanglante du communisme maoïste. Le mouvement est alors sous les ordres d’un seul homme : Pol Pot.

Pol Pot, chef sanguinaire des Khmers rouges

Pol PotSaloth Sâr, plus tard appelé Pol Pot, naît en 1928 selon les sources officielles à Prek Sbauv, dans la province de Kampong Thom. Issu d’une famille « sino-khmère » de la classe supérieure, il suit dans son pays un enseignement catholique avant de s’envoler étudier en France en 1949, à l’École française de radio-électricité. Très concerné par la politique de son pays, alors en pleine guerre d’Indochine, Pol Pot rejoint le Parti communiste français dès son arrivée à Paris, où il rencontre ses futurs collaborateurs Khieu Samphan et Ieng Sary. Continue reading →


C’est lors de mon deuxième voyage au Cambodge que j’ai eu la chance de goûter au célèbre sucre de palme, mon chauffeur et guide du moment m’avait arrêté sur la route reliant Phnom Penh à Siem Reap, à quelques kms de cette dernière, pour me faire découvrir le sucre de palme et les secrets de sa fabrication. Au bord des routes, dans les petits villages reculés et même aux abords des grandes villes, il n’est pas rare de voir des familles entières s’adonner à la préparation du sucre de palme au Cambodge. Cette denrée occupe un rôle central dans la vie des Khmers, notamment dans leur art culinaire, et ce depuis des décennies. Continue reading →


Certainement le met le plus populaire de la cuisine khmer, l’Amok existe en plusieurs déclinaisons (au poisson, au poulet,…) selon les régions et selon les préférences des cuisiniers. Certains ingrédients sont toutefois communs à ces variantes, ainsi que leur préparation.

Met national du Cambodge, l’amok de poisson ou amok trei est proposé partout dans le pays, notamment à la carte de ses meilleurs restaurants. Ce plat populaire existe toutefois en plusieurs variantes, selon le mode de cuisson – au four, au wok ou à la vapeur —, les condiments utilisés ainsi que les légumes et aromates employés, entre le gingembre, le curcuma, les feuilles d’épinard et les côtes de blette. Continue reading →